La Mésothérapie : une approche complémentaire dans le traitement de la douleur.
La pratique médicale n’est pas une science exacte et la souffrance humaine n’est pas paramétrable, même si certaines techniques tentent de l’objectiver. L’observation du soulagement de la douleur, la qualité de la relation médecin-patient et le vécu du patient constituent des variables humaines… On a pu constater que la mésothérapie exerce une action anti-inflammatoire, défibrosante, décontracturante et anti-oedémateuse.
Quelles sont les pathologies susceptibles de répondre à la mésothérapie ? En voici quelques exemples :
- douleur articulaire et tendineuse (colonne, PSH, canal carpien, fasciite plantaire,…),
- douleur post-traumatique, et secondaire à des activités sportives intensives,
- maladies fonctionnelles digestives (colopathie), respiratoires (asthme, hyperventilation),
- certaines formes de migraine, de vertige, d’acouphène, d’insomnie, de tension cervicale, de bruxisme,
- névralgie intercostale, douleur post-zona,…
- fibromyalgie
Quelle est la technique utilisée ?
Différents remèdes (anesthésiques, anti-inflammatoires, homéopathiques) sont injectés au moyen d’une aiguille ultrafine dans le derme, à 1 mm de profondeur. On cible les points douloureux retrouvés à l’examen et les points douloureux décrits par le patient. Dans certains cas la douleur peut être « rapportée », c’est-à-dire anatomiquement ressentie à distance de la zone malade. Le soulagement est souvent immédiat, mais peut aussi apparaître dans les 24 à 48 heures.
La mésothérapie s’adresse à toute personne en souffrance, sportive ou non, ainsi qu’aux enfants et aux femmes enceintes.
Dr Fontaine
Médecin généraliste depuis 1977